Notre présence, ici, près de toi, en ce jour de printemps radieux mais si triste, aux côtés de ta famille et de tes amis, est pour chacun d’entre nous un véritable crève-coeur.
Comment ne pas être consterné par ce destin qui t’arrache si tôt et si brutalement à l’affection de tes proches et fauche tous les projets que tu avais. Nous pensons à tous ceux qui t’étaient chers, à ta fille Julie, que tu aimais tant, à TA Dominique,aujourd’hui appelée d’urgence au chevet de sa mère.
Cher Jean-Marc, la passion qui t’animait, ton immense culture, ont enchanté tous tes élèves au sein de notre association dont tu étais devenu, après quatre années, un des piliers.
Par delà ton enseignement où tu t’épanouissais et qui nous plaisait tant, c’est ton charisme et ton humanité qui ont touché ceux qui t’ont côtoyé.
Comment ne pas penser à ta personnalité si singulière, à ta voix pleine et bien timbrée qui rendait tes cours si agréables à écouter,
comment en cet instant ne pas évoquer les images de toi, toujours si vives dans notre esprit ?
ta dégaine à nulle autre pareille, ton large chapeau de cow-boy, tes cheveux dans le cou, les lourdes turquoises à tes doigts, tes mocassins de peau rouge, et, par-dessus tout ton inimitable sourire complice et bienveillant, ton rire d’intelligence si communicatif.
Il irradiait de toi tant de générosité de coeur ! Cela t’a entraîné à vivre complètement tes passions, particulièrement celle que tu vouais aux Amérindiens auxquels tu as rendu un bel hommage dans tes livres.
Tu as fait de ta vie une magnifique construction humaine.
Aujourd'hui tu as rejoint les esprits.
Au moment où nous déplorons ton départ cher Jean-Marc, nous pouvons dire à quel point nous sommes heureux et fiers de t’avoir connu.